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Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute découvrir notre formule inédite pour vivre de votre écriture sur le web.
En tout cas, on vous le conseille vivement si vous êtes en recherche de liberté ! 🤩
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Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute découvrir notre formule inédite pour vivre de votre écriture sur le web.
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Cet article a été rédigé par Lise Bachmann, Dirigeante de Womaccelerator.
Comment renforcer son leadership ? Et si la solution venait de la communication non verbale ?
93 % de la communication serait non verbale, c’est ce que nous explique Albert Mehrabian, célèbre psychologue et professeur américain, avec sa règle des 7 % – 38 % – 55 % (verbal – vocal – visuel).
Le non verbal est donc un langage puissant, voire plus puissant que le verbal.
Des études démontrent que les 30 premières secondes d’un rendez-vous client pendant lequel, vous vous montrez pour la première fois, dites bonjour, avancez, vous installez et serrez la main donnent des indications au client… qu’il aura ensuite du mal à modifier !
Le langage corporel en dit beaucoup sur nous, souvent plus que les mots, et sûrement plus qu’on souhaiterait en dire.
Ainsi, sans même prononcer un mot, tous ces vecteurs qui forment notre communication non verbale transmettent une certaine idée de nous à tous ceux que nous sommes amenés à rencontrer dans les affaires.
Tout comme notre apparence physique …
En quoi consiste le langage non verbal ?
Il peut s’agir d’une posture, d’un geste, d’un regard, d’une manière d’occuper son espace ou de laisser une distance avec l’autre, de micro-expressions faciales, ou encore d’une attitude. La voix aussi est un élément du non verbal. En effet, ce n’est pas tant le message et les mots qu’on utilise, mais c’est surtout l’intonation, le timbre, le débit et surtout le volume.
L’intérêt de bien maîtriser le non verbal
Compte tenu de son impact, il est important d’être conscient de la force du langage non verbal pour :
- pouvoir ajuster au mieux ses relations interpersonnelles en fonction de ses objectifs (prospection, vente, négociation, gestion des conflits, communication efficace, etc.) ;
- éviter nos biais dans la manière de considérer l’autre afin qu’un caractère, une maladresse, un handicap (par exemple le bégaiement) ou une méconnaissance des codes ne puissent créer des malentendus.
Il existe néanmoins une difficulté de taille, à savoir que ce non verbal est très souvent spontané. D’où la nécessité de porter ce sujet à notre conscience.
Dans cet article, je vais vous donner 10 conseils qui vont vous permettre d’améliorer votre communication non verbale dans le but de renforcer votre leadership et d’accélérer votre réussite professionnelle.
Voici mes 10 conseils et points de vigilance sur le langage non verbal pour renforcer son leadership
Conseil n° 1 — Être conscient de l’importance de la tenue et de la position du corps
Les vêtements que vous portez, leurs couleurs, vont avoir un premier effet sur la manière dont l’autre va accueillir votre message. J’ai ainsi découvert, dans une étude récente de Harvard, que la façon de marcher, d’occuper un siège ou encore de positionner ses bras envoie des signaux à vos interlocuteurs.
C’est pourquoi lors d’une réunion à enjeux, ne vous recroquevillez pas sur votre chaise au risque d’avoir l’air d’une petite chose apeurée.
De la même manière, un dos courbé peut donner le sentiment d’être accablé par la situation. Quant aux bras croisés, ils démontrent une position de fermeture.
Bref, occupez votre espace et tenez-vous droit.
Conseil n° 2 — Faire attention aux signes de nervosité
Compulsion à bouger ses jambes, rongeage des ongles, tics de langage et, pour ma part, et surtout à mon adolescence : passage de la main dans les cheveux. Cela m’arrivait si souvent quand j’y repense. Quel signal évident de manque de confiance en soi ! Je m’en tiendrai là, car le but n’est pas de faire une liste à la Prévert qui serait sans fin.
Apprenez donc à vous connaitre. Identifiez ces manifestations pour mieux les éviter le moment venu.
Conseil n° 3 — Regarder dans les yeux
L’équilibre est délicat en la matière, car chacun a son degré de tolérance concernant l’intensité de la soutenance du regard.
C’est un paramètre à la fois culturel et individuel. Trop marqué pour certains, il sera alors inquisiteur ; pas assez pour d’autres, il sera preuve de malhonnêteté.
Pour savoir où placer le curseur, imitez la personne à laquelle vous vous adressez.
Conseil n° 4 — Travailler votre voix
La voix est caractérisée par quatre dimensions : l’intonation, le timbre, le débit et le volume.
Il s’agit donc d’un instrument subtil et particulièrement sensible aux émotions : voix chevrotante, volume très faible ou voix qui part dans les aigus, débit saccadé, etc. Cela est arrivé à chacun d’entre nous.
Bonne nouvelle : la voix se travaille ! Cours de chant, d’improvisation ou de théâtre, coach vocal, vidéos en ligne… N’hésitez plus, il y a de nombreuses ressources à votre disposition. Je m’exerce moi-même parfois et cela a accéléré ma prise de conscience : en lisant un texte à haute voix et en imaginant qu’il doit être entendu par des personnes situées à 10 mètres de moi.
Autre astuce : en vous enregistrant (votre messagerie de portable par exemple), vous pourrez mesurer la puissance et donc la portée naturelle de votre voix.
Conseil n° 5 — Sourire et adopter une gestuelle ouverte
Paumes ouvertes, léger sourire, regard franc, dos droit, épaules baissées… Observez les vœux de notre ancien Président de la République, Jacques Chirac. Il était très bon en la matière.
Cela donne confiance à votre interlocuteur qui y voit un signe de bienvenue et de sincérité.
Conseil n° 6 — Prendre en compte le contexte culturel
C’est un point primordial. Par exemple, la distance maintenue entre deux personnes qui se parlent varie non seulement entre les individus, mais aussi selon les cultures.
Si vous avez eu, comme moi, la chance de voyager au Japon (et même d’avoir escaladé le mont Fuji, merveilleuse aventure que je vous raconterai peut-être un jour), vous savez combien embrasser n’est pas du tout dans leur culture. Par contre, garder une certaine distance (environ 1 mètre), sourire, joindre ses mains vers le haut et s’incliner ensemble est leur manière de se saluer. Vivre et partager cet échange en prononçant « konichiwa » (bonjour) force le respect et l’admiration pour cette culture si différente.
Conseil n° 7 — Faire le caméléon
Si vous ne savez pas quoi faire, faites le caméléon. Imitez la personne en face de vous. C’est le principe de la synchronisation en programmation neurolinguistique ou en hypnose Ericksonienne. Veillez toutefois à ne pas tomber dans la caricature !
Conseil n° 8 — Etre empathique
Mettez-vous toujours à la place de votre interlocuteur. Cela vous permettra de l’imiter, le but n’étant pas de vous perdre, mais bien de trouver le moyen d’ouvrir un canal de communication.
Conseil n° 9 — Pratiquer
Comme en toute chose, la pratique fait le maître ! Donc, entrainez-vous ! Une fois sensibilisé sur ce sujet, cela ne sera pas gagné à tous les coups, mais plus vous vous exercerez, plus vous serez à l’aise en ce domaine.
Conseil n° 10 — Aligner votre corps avec votre objectif
Votre langage non verbal doit être au diapason avec le message que vous souhaitez porter ainsi qu’avec l’objectif que vous voulez atteindre. Sans la capacité de parler avec son corps, il n’est pas de discours convaincant, aussi pertinents que soient vos arguments.
Ce serait comme jouer merveilleusement d’un instrument… mais qui serait désaccordé !
En conclusion, n’oubliez pas que l’ensemble de votre posture non verbale, cette image que vous renvoyez, est encore plus importante si vous avez recours au digital, la vidéo et le télétravail (avec son lot de visioconférences).
Je vous suggère donc vivement de suivre les 10 conseils ci-dessus. Et vous vous apercevrez que de nouvelles compétences sur le non verbal se rajouteront très vite : votre maîtrise de l’éclairage, du cadrage, du branchement de votre micro et de l’environnement dans lequel vous vous installerez.
Ne faites pas comme ma collaboratrice Sophie qui, lors de notre première visioconférence, avait totalement oublié d’enlever son étendoir « Tancarville » qui trônait derrière elle ! Voici donc tous les éléments qui impacteront votre crédibilité.
Prenez conscience dès maintenant qu’ils représentent l’essentiel pour que votre message soit entendu.