Bienvenue sur le blog ReferenSEO !
Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute découvrir notre formule inédite pour vivre de votre écriture sur le web.
En tout cas, on vous le conseille vivement si vous êtes en recherche de liberté ! 🤩
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Comme ce n'est pas la 1ère fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute découvrir notre formule inédite pour vivre de votre écriture sur le web.
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Dans le domaine de la rédaction web, la langue n’est pas un simple moyen de communication.
C’est également un support qui peut être influencé par des questions politiques et éthiques. C’est par exemple le cas avec l’écriture inclusive, qui fait débat depuis déjà de nombreuses années.
La question se pose inévitablement : peut-on employer l’écriture inclusive lorsque l’on rédige des articles sur internet ?
Ou est-ce préférable de l’éviter, pour des questions de référencement naturel ?
Je vous explique tous les tenants et aboutissants sur la question.
Le débat de l’écriture inclusive
On parle de l’écriture inclusive dans les médias depuis environ 5 ans. Mais en réalité, c’est un débat qui fait rage parmi les linguistes depuis plus de 40 ans.
En effet, jusqu’au XVIIème siècle on retrouve de nombreuses preuves que l’écriture que l’on considère aujourd’hui comme inclusive, était normale.
Les noms de métiers comme charpentière, autrice et moissonneuse faisaient partie du langage courant. Selon la linguiste Julie Neveux, c’est l’œuvre de plus de trois siècles de patriarcat qui ont écrasé l’emploi de tels mots, faisant primer le masculin sur le féminin.
Mais il ne s’agit pas d’une simple question de langue. Un rapport de 2015 du Haut Conseil à l’Egalité entre les Femmes et les Hommes énonce l’importance de la langue.
Ce dernier affirme que la langue est l’un des reflets de la société, et qu’elle joue un rôle crucial dans les schémas de pensée et dans l’évolution des mœurs. Il affirme également que « C’est bien parce que le langage est politique que la langue française a été infléchie délibérément vers le masculin durant plusieurs siècles par les groupes qui s’opposaient à l’égalité des sexes. »
Aujourd’hui, le combat pour l’écriture inclusive vise donc à féminiser de nouveau les noms de métiers, à mettre le masculin et le féminin sur un pied d’égalité, et à employer des termes épicènes qui regroupent tous les sexes, sans distinction de genre.
Cependant, en tant que rédacteur ou rédactrice web, la question se pose : peut-on employer l’écriture inclusive sans nuire au référencement d’un site ?
L’écriture inclusive nuit-elle au SEO ?
Vous connaissez peut-être déjà les grands principes du SEO. Parmi les piliers, on retrouve notamment le positionnement sur les mots clés, et l’optimisation sémantique.
Les principes sont simples : chaque contenu rédigé est optimisé selon un mot clé principal. Ce mot clé illustre au mieux le contenu rédactionnel de l’article.
Et pour booster le SEO de cet article, la sémantique est travaillée.
Les termes employés appartiennent au champ lexical du mot clé, ce qui permet d’assurer une cohérence rédactionnelle aux yeux des algorithmes de recherche.
Mais alors, l’optimisation sémantique algorithmique prend-elle en compte l’écriture inclusive ?
Malheureusement, de nos jours la réponse est non.
Les algorithmes se basent sur la majorité des recherches effectuées. Et ces recherches effectuées par nous-même, en tant qu’internautes, n’impliquent pas l’écriture inclusive.
Cela s’explique par le fait que l’écriture inclusive ne soit pas encore adoptée à échelle nationale.
Mais également par le fait que les recherches internet ont souvent vocation à être rapides.
Nous ne prenons pas le temps d’ajouter toutes les déclinaisons possibles : nous allons à l’essentiel.
Cela signifie donc que si vous souhaitez positionner votre article sur un mot clé inclusif, il y a des risques pour que ce dernier ne soit peu, ou pas du tout recherché.
On remarquera par exemple que le terme « rédacteur web » est recherché, selon Google Keywords, en moyenne entre 1 000 et 10 000 fois par mois. Là où le terme de « rédactrice web » n’est recherché qu’entre 100 et 1 000 fois par mois.
De même, l’optimisation sémantique inclusive n’est malheureusement pas répandue. Et même pire : l’emploi d’une écriture inclusive peut aller jusqu’à remettre en cause l’optimisation de votre article.
Par exemple, si vous rédigez « les rédacteurs.ices web » à la place de « les rédactrices et rédacteurs web », les algorithmes risquent de ne pas considérer la première option comme une optimisation sémantique.
Ils ne trouveront pas le terme dans leur base de mots clés secondaires populaires, et votre SEO en sera impacté négativement.
Olivier Andrieu, un expert du référencement naturel français, considère que l’écriture inclusive SEO n’est pas avantageuse, tant que les algorithmes des moteurs de recherche ne l’auront pas intégrée comme base.
Comment employer l’écriture inclusive sans délaisser votre SEO ?
D’un point de vue purement SEO, il n’est donc pas conseillé d’employer l’écriture inclusive.
Mais que ce soit pour votre public ou par conviction personnelle, il est tout à fait compréhensible de vouloir employer l’écriture inclusive.
C’est même une pratique encouragée par plusieurs rédacteurs et rédactrices web, qui considèrent qu’il n’y a que comme ça que l’on pourra faire évoluer les algorithmes de Google.
Alors comment procéder pour utiliser l’un et l’autre de concert ?
Utiliser des termes généraux
La première chose que l’on recommande en premier lieu, c’est d’utiliser autant de termes épicènes que possible.
Pour éviter d’avoir à choisir entre une forme ou l’autre, employer des formes qui incluent tous les sexes et tous les genres !
En plus de régler le problème de l’optimisation, l’utilisation de ces termes épicènes va dans le sens du combat pour l’écriture inclusive.
Et cela évite d’exclure certaines catégories de la population de vos écrits.
Rédiger les noms communs sous plusieurs formes
Au lieu de mettre des abréviations, des tirets ou des déclinaisons dans un même mot, vous pouvez également rédiger le mot sous toutes ses formes.
On revient sur la phrase « les rédactrices et rédacteurs web » qui, en plus de prôner l’écriture inclusive, vous permet de vous positionner sur deux mots clés différents.
Cependant, cette option ne fonctionne qu’avec parcimonie : employer toujours les termes sous toutes leurs formes peut grandement alourdir les phrases.
C’est donc une alternative que vous pouvez utiliser, mais prenez soin de ne pas en abuser pour conserver une lecture fluide et simple par vos internautes.
Employer des exemples imagés
N’hésitez pas à utiliser des exemples ! En employant des exemples, vous pouvez vous fixer du point de vue d’une personne en particulier.
Par exemple, vous pourrez employer les termes « Imaginons que vous êtes une rédactrice web, qui souhaite appliquer l’écriture inclusive. […] Comment pouvez-vous procéder, en tant que rédactrice web ? ».
C’est une solution adéquate pour employer un genre ou l’autre, sans avoir besoin de choisir le genre prédominant dans votre article.
En outre, vous pouvez tout à fait varier les genres au fil des exemples afin d’englober tout le monde.
Ne pas utiliser l’écriture inclusive dans les zones chaudes
Pour finir, si vous tenez à employer l’écriture inclusive sous forme de parenthèses ou de tirets, vous pouvez le faire. Mais évitez de le faire dans les zones chaudes.
Les titres Hn sont considérés comme des zones chaudes, de même que les title et les meta descriptions.
Cela limite l’impact parfois négatif que peut avoir l’écriture inclusive sur le SEO de votre contenu.
L’écriture inclusive et le SEO : comment faire ?
L’écriture inclusive en rédaction web, c’est tout un débat.
Faut-il l’employer ?
Faut-il l’éviter ?
Concrètement, tout dépend du public que vous ciblez et de vos convictions personnelles.
Mais en employant intelligemment l’écriture inclusive, vous pouvez prendre part à cette lutte sans pour autant négliger l’importance du SEO.
Le choix vous appartient !